Questionnements muséologiques

Intérêt Muséologique



Plusieurs problématiques cohabitent.

Les productions d’art-thérapie peuvent-elles faire l’objet d’exposition ?


Robert Nouguier, Atelier Marie Laurencin (Hôpital Montfavet)
Robert Nouguier, Atelier Marie Laurencin (Hôpital Montfavet) - Robert Nouguier, Atelier Marie Laurencin (Hôpital Montfavet)

 

 

La question suscite débat et controverses. Pourquoi exposer ? La reconnaissance que peut générer l’exposition est-elle le prolongement d’un protocole thérapeutique ? La dimension esthétique doit-elle être prise en compte ? Ces expositions peuvent-elles traduire un intérêt de santé publique : les production d’art-thérapie peuvent être lues comme des modalités de mise en œuvre du concept foucaldien d’empowerment de la santé, et en ce sens elles s’inscriraient dans un courant de stigmatisation de la maladie.

Quelle forme doit emprunter un lieu d’exposition : musée, centre d’interprétation ? Ce lieu doit-il s’inscrire dans l’enceinte thérapeutique, constituer l’une des collections d’un musée de la médecine ? Doit-il, à l’inverse, s’émanciper totalement de l’espace de soin ? L’art-thérapie constitue-t-elle, comme certains auteurs le soulignent une discipline autonome et émergente, exigeant ses propres espaces d’exposition ?

Comment organiser la conservation de ces productions ?

Convient-il de dégager des critères de conservation de ces productions, de concevoir une instance de sélection (médecins, représentant de la Drac, des collectivités locales, de l’institution de référence) en tentant répondre à un pluralité d’interpellations scientifiques ?



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